Saint-Lunaire durablement
Depuis 2009, Saint-lunaire s’est engagé dans une démarche de développement durable, avec l’objectif de se projeter vers l’avenir et de léguer aux générations futures un cadre de vie préservé et respectueux de l’environnement. Un programme multi-sectoriel a été élaboré puis appliqué. Il continue de l’être au quotidien pour préserver la qualité de vie des Lunairiens et de leur environnement. Biodiversité, vie quotidienne, urbanisme, vie sociale… Le développement durable transcende les clivages et suscite des actions souvent transversales à de nombreux sujets.
Quelles actions ?
Bien évidemment, la biodiversité prend une part prépondérante dans cette démarche. La richesse du patrimoine naturel, ses paysages, ses espèces végétales et animales, sont autant d’éléments à préserver. Les espaces remarquables et fréquentés font l’objet d’attentions particulières : réaménagement de la Pointe du Nick par le Conservatoire du Littoral en concertation avec la commune et le Conseil Départemental, acquisition et préservation de la Dune de Longchamp, gestion responsable du Bois de Ponthual en collaboration avec l’Office National des Forêts, aménagement d’un verger conservatoire, d’un parcours découverte, installation de haies fruitières et d’une mare, et recours à l’éco-paturage dans la Vallée de l’Amitié… Plus globalement, la gestion des espaces verts de la commune s’appuie sur des pratiques responsables (non-utilisation de produits phytosanitaires, plantations de vivaces adaptées et moins gourmandes en eau…) et sur la volonté politique affirmée de préserver une agriculture locale responsable. De même, la commune mène, avec discernement, une lutte résolue contre les espèces invasives (renouée du Japon, chardon, chenille processionnaire, frelon asiatique…).
Côté plages, la suppression des poubelles, l’installation de bacs à marée, de mouillages écologiques expérimentaux, la protection de l’herbier de zostères et de la laisse de mer, l’obligation de tri pour les commerçants sont quelques-unes des actions, parmi d’autres, qui contribuent à préserver la qualité des eaux de baignade et l’écosystème littoral de la pression balnéaire.
La vie quotidienne
On retrouve cette même logique pluridisciplinaire dans tout ce qui touche à l’énergie. Par exemple, les bâtiments communaux font l’objet, pour leur consommation d’énergie, d’études, de mesures et d’actions correctives. En quelques années, la consommation électrique de l’éclairage public a, pour sa part, diminué de moitié grâce à la réduction des plages horaires et aux investissements réalisés dans du matériel plus performant. Une chaudière à bois, installée dans le groupe scolaire, a donné des résultats remarquables, avec une énergie locale et renouvelable. Concernant l’eau, des points ont été supprimés, des réducteurs installés, et le réseau de distribution a bénéficié d’investissements visant à optimiser ses performances. Un paramètre environnemental que l’on retrouve, à plusieurs titres, dans l’entretien de la voirie, dans la conception ou l’aménagement de bâtiments ou de lotissements récents…
Avec un baladoir partagé entre piétons et vélos, permettant de traverser la ville littorale d’est en ouest, l’instauration de zones 30 et de zones 20, la commune a réalisé des travaux considérables dans l’objectif de favoriser et de sécuriser les déplacements doux. Ces efforts se poursuivent, tout en incitant, parallèlement au covoiturage, aux transports en commun et au stationnement en entrée de ville. Le fer de lance d’une réflexion globale sur la mobilité qui prête aussi attention aux chemins de terre (GR34, sentier côtier, circuit VTC de la Côte d’Emeraude…).
La sensibilisation
Enfin, cette politique volontariste de développement durable, porteuse d’avenir, se traduit chaque jour par les nombreuses actions de sensibilisation et initiatives, parfois lancées ou accompagnées par les habitants eux-mêmes : chantiers citoyens, jardins familiaux, observatoires de la nature, expositions et manifestations culturelles thématiques, découvertes de l’environnement avec des partenaires reconnus et autres animations péri-scolaires, activités organisées par l’accueil de loisirs, événements transgénérationnels, incitations multiples aux bonnes pratiques en tout domaine (sports et loisirs, activités professionnelles, déchets, construction, civisme, etc.), politique du restaurant scolaire… Le souci permanent d’une responsabilité communale majeure, qui se niche jusqu’aux clauses sociales des marchés publics ou dans le contenu alimentaire des réceptions organisées par la municipalité…